“EPISKYRON”

Rendons hommage aux anciens Grecs, qui en plus de la science, des arts, du théâtre,de la démocratie…, ont inventé un jeu qui se jouait au ballon par deux équipes adverses avec un nombre égal de joueurs, et qu’ils appelaient “episkyron”.

De nos jours, il existe des dizaines de jeux de balle. Volley-ball, basket-ball, handball, water-polo, football…

Les soi-disant jeux de groupe qui se jouent avec plus d’une personne et ont gagné l’appréciation des jeunes du monde entier.

Ils sont devenus des passe-temps, de l’exercice, du spectacle, un métier. Le succès dans le jeu provoque l’excitation, produit des émotions uniques, influence les comportements, crée des caractères.

Le succès est un ensemble de bons choix, car lorsque nous prenons une décision, nous en rejetons une autre. Lorsqu’une personne pense qu’elle ne peut rien accomplir dans sa vie, elle se condamne automatiquement à la défaite.

Le sport enseigne que la participation, l’effort sont des éléments importants de la vie. Pas un effort par tous les moyens, mais en respectant les règles que les anciens Grecs condensaient dans la définition de « bien combattre ».

La culture est la friction quotidienne avec notre compagnon, notre voisin, notre camarade de classe, notre concitoyen, la façon dont nous communiquons, que nous discutons, que nous acceptons, que nous rejetons, que nous nous réjouissons, que nous chantons, que nous dansons, que nous célébrons le succès, ou que nous pleurons l’échec. Accepter le gagnant et respecter le perdant favorise la culture sportive.

Le développement de la culture sportive est ce qui est nécessaire dans la lutte que « episkyron » commence dans toute la Grèce, avec à ses côtés des gens des arts, des lettres, du travail et des sports.

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